Nous vivons une époque où le changement n’est plus l’exception, mais la norme. Les innovations technologiques, la digitalisation accélérée, les mutations du marché de l’emploi et des crises inattendues redéfinissent sans cesse les règles du jeu. Dans ce contexte mouvant, une entreprise capable d’apprendre en continu est mieux armée pour rester compétitive et bâtir son avenir. Et au cœur de cette dynamique d’adaptation : la formation des collaborateurs. Elle devient un levier stratégique pour accompagner les transformations organisationnelles et technologiques. Dans cette optique, la mise en place d’un catalogue de formation semble être une solution indispensable. Qu’est-ce qu’un catalogue de formation ? Pourquoi et comment réaliser un catalogue de formation pour son entreprise ? Place de la Formation vous explique tout ce que vous avez à savoir sur cet outil dans cet article.
Le catalogue de formation est un document stratégique qui regroupe l’ensemble des actions de formation accessibles aux collaborateurs d’une entreprise. Élaboré par le service des ressources humaines — et plus précisément par les responsables formation —, il constitue un levier essentiel dans le cadre du développement des compétences.
Véritable prolongement du plan de formation, ce catalogue vise à aligner l’offre de formation sur les orientations stratégiques de l’organisation, tout en permettant aux collaborateurs de développer leurs compétences et de renforcer leur employabilité. C’est un outil concret pour construire une culture d’entreprise apprenante.
Le développement d’un catalogue de formation ne vise pas uniquement à structurer l’offre. Il contribue aussi à instaurer – voire à renforcer – une culture de la formation continue au sein de l’entreprise. En effet, mettre à disposition un catalogue de formation, c’est offrir aux collaborateurs une vision claire et accessible des opportunités de développement à leur portée. Ils peuvent y découvrir des parcours variés et adaptés à leurs besoins, qu’il s’agisse :
de formations internes ou dispensées par des organismes externes
en présentiel, à distance ou en format hybride
de modules en digital learning
de certifications, de diplômes
de programmes de mentorat ou encore d’ateliers pratiques.
Cette diversité permet à chacun de se projeter dans une trajectoire d’évolution professionnelle cohérente avec ses aspirations et les attentes de l’entreprise.
Ce document fonctionne alors comme une vitrine pédagogique : il rend visible l’investissement de l’entreprise dans le développement professionnel de ses équipes. Il valorise la diversité des parcours proposés et montre que la formation est un droit, mais aussi une opportunité que chacun peut saisir.
Le catalogue de formation ne se limite pas à une liste : il offre aussi des informations détaillées sur chaque parcours proposé. On y retrouve notamment :
les contenus abordés
les objectifs pédagogiques
les compétences ciblées
les prérequis éventuels
la durée et les modalités d’évaluation
les intervenants
les coûts associés, etc.
En accédant à cette base d’information, le collaborateur devient acteur de son propre développement. Il peut initier une demande en lien avec son projet professionnel, qui sera ensuite discutée avec son manager et validée par le responsable formation. Cette logique renforce l’autonomie, tout en favorisant le dialogue autour des besoins en compétences.
Pour les professionnels en charge de la formation, ce document est bien plus qu’un simple inventaire. Un catalogue de formation devient un outil d’aide à la décision dans la sélection des partenaires pédagogiques, en facilitant la négociation et l’optimisation des contrats conclus avec les organismes de formation.
Mettre en place un catalogue structuré présente de nombreux avantages :
Renforcer l’engagement des collaborateurs et limiter le turnover : en investissant dans leur montée en compétences, l’entreprise démontre sa volonté d’accompagner durablement ses salariés, ce qui renforce leur sentiment d’appartenance et leur motivation à rester.
Répondre aux attentes individuelles : chaque membre de l’équipe a des ambitions et des besoins d’évolution spécifiques. Le catalogue permet d’apporter une réponse ciblée en proposant des parcours modulables et adaptés à chaque profil.
Stimuler l’évolution des compétences : dans un contexte en perpétuelle mutation — qu’il s’agisse de l’évolution des métiers, des technologies ou de l’organisation —, un catalogue bien conçu permet à l’entreprise de rester compétitive, agile et innovante.
Optimiser la gestion des ressources : disposer d’une vision claire et structurée de l’offre de formation permet une meilleure répartition des moyens humains, techniques, financiers et logistiques dédiés à la formation.
Le contenu d’un catalogue de formation peut être très varié, selon les objectifs et les compétences visées. On y trouve généralement :
Des formations techniques spécifiques à un métier ou à un domaine d’expertise
Des modules sur les compétences comportementales (soft skills) comme la communication, le leadership, l’intelligence émotionnelle ou encore la créativité
Des formations internes, dispensées par des experts maison, ou externes via des organismes spécialisés
Des sessions obligatoires en matière de sécurité, d’hygiène ou de conformité réglementaire
Des programmes de développement du leadership ou de management
Des parcours centrés sur les méthodes de gestion, la conduite de projet, ou l’amélioration des processus internes.
Avant toute chose, il est essentiel de bien cerner les besoins des collaborateurs. Ces derniers peuvent être identifiés grâce aux entretiens professionnels, véritables mines d’informations sur les aspirations individuelles. Une fois ces données collectées, elles doivent être confrontées aux priorités stratégiques de l’entreprise, notamment en matière de développement des compétences à court et moyen termes – qu’il s’agisse d’upskilling ou de reconversion. C’est cette articulation entre attentes des salariés et orientations de l’entreprise qui donnera toute sa cohérence au catalogue.
Construire un catalogue de formation ne se fait pas en vase clos. Bien au contraire, c’est une occasion idéale pour renforcer le lien avec les représentants du personnel, notamment ceux du CSE (Comité social et Économique). Leur connaissance du terrain permet d’enrichir la réflexion avec des retours concrets, utiles pour affiner les choix du responsable formation. En les intégrant à la démarche dès le départ, on favorise leur engagement et leur rôle d’ambassadeurs auprès des équipes. Ce travail collectif de co-construction de catalogue formation constitue une réelle valeur ajoutée pour l’adoption du catalogue par tous.
Une fois le catalogue en place, son évolution doit s’appuyer sur des éléments factuels. Les retours des apprenants jouent ici un rôle clé : ils permettent d’identifier les formations qui rencontrent un fort taux de satisfaction, à maintenir voire renforcer, et celles qui peinent à convaincre, à réviser ou à faire évoluer. Ce regard régulier porté sur l’efficacité de l’offre, basé sur des données tangibles, permet d’affiner le catalogue pour qu’il colle toujours mieux aux besoins du terrain.
Construire et maintenir un catalogue de formation représente un véritable défi pour les équipes RH. Cette tâche mobilise beaucoup de temps et d'énergie, et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, l’élaboration d’un catalogue de formation ne se limite pas à compiler des offres : elle commence par une phase de recueil des besoins. Il faut écouter les attentes des collaborateurs, prendre en compte les retours des managers et aligner le tout avec la stratégie globale de l’entreprise. À cela s’ajoute la recherche et l’analyse des formations proposées par les organismes externes.
Mais le travail ne s’arrête pas là. Une fois le catalogue établi, il doit être entretenu, mis à jour régulièrement. Cela implique de vérifier la disponibilité des sessions, de mesurer leur pertinence, et de recueillir les retours des participants grâce à différents outils d’évaluation.
Si certains optent encore pour un simple fichier centralisé, ce choix peut vite devenir un casse-tête : manipulations multiples, croisements de données manuels, analyse fastidieuse… Résultat : beaucoup de temps perdu et une efficacité discutable.
C’est là qu’un outil de type TMS (Training Management System), tel que celui proposé par Place de la Formation, prend tout son sens. Ce type de solution permet notamment de :
concevoir un catalogue formation structuré intégrant différents types de formations (obligatoires, à renouvellement périodique, parcours personnalisés, etc.) ;
gérer les priorités et les échéances de recyclage ;
organiser les sessions en quelques clics ;
contrôler la visibilité des formations selon les profils (collaborateurs, managers) ;
filtrer les offres selon des critères définis ;
configurer un arbre de compétences adapté à l’organisation.
Mais ce n’est pas tout. Le TMS collecte aussi des données précieuses sur le taux de participation, les évaluations, la satisfaction des apprenants, ce qui permet d’évaluer la qualité des prestataires et le retour sur investissement des actions de formation.
En somme, le catalogue de formation ne doit pas être perçu comme un simple inventaire. C’est un outil stratégique, un levier de développement pour l’entreprise comme pour ses salariés. L’intégrer dans un TMS, c’est offrir aux responsables formation une meilleure maîtrise de leur politique de montée en compétences.
Cela dit, la qualité de ce catalogue dépend aussi en grande partie du dialogue entre les RH et les organismes de formation pour l’ajuster aux besoins réels. Enfin, pour que le catalogue prenne vie et soit véritablement utilisé, il doit être valorisé en interne : managers et collaborateurs doivent être informés, impliqués et encouragés à s’en emparer.
Jérôme Lesage
Le blog de la formation
Parce que dans un monde en perpétuelle mutation, il permet d’aligner l’évolution des compétences avec les priorités stratégiques de l’entreprise. C’est un outil structurant qui valorise la formation continue, renforce l’employabilité des salariés et crée une culture d’apprentissage durable.
Un bon catalogue ne se contente pas d’aligner des titres de formation : il décrit les objectifs pédagogiques, les compétences visées, les modalités, les intervenants et plus encore. Pour les salariés, c’est une feuille de route claire qui les aide à prendre en main leur évolution professionnelle, tout en ouvrant un dialogue avec leurs managers.
Tout part de l’écoute : recueillir les besoins via les entretiens professionnels, impliquer les partenaires sociaux, et ajuster l’offre selon les retours des apprenants. L’usage d’un outil de gestion de formation comme un TMS facilite ensuite l’organisation, le suivi, et l’analyse de l’impact des formations. Mais surtout, le catalogue doit être porté par les RH et relayé par les managers pour réellement s’ancrer dans la culture d’entreprise.
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