Le futur du travail en cinq tendances clés

Gestion des compétences — GPEC – 05/09/2023

Le futur du travail en cinq tendances clés


Quelles seront les compétences essentielles à horizon 2028 ? De quelle manière les entreprises peuvent-elles s’y préparer ? Le dernier rapport du Forum économique mondial livre de nombreuses pistes aux organisations pour engager, ou renforcer, leurs démarches d’upskilling et de reskilling.

Près d’un quart des emplois (23 %) dans le monde sont amenés à se transformer au cours des cinq prochaines années, d’après les projections du rapport 2023 sur l’avenir de l’emploi, établi à partir d’une enquête auprès de 803 entreprises dans le monde.

Un grand changement à adopter, après ceux liés aux conséquences de la crise sanitaire sur l’organisation du travail, et d’autres encore engendrés par la transformation digitale.


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L’IA et le Big Data, nouveau territoire de formation continue


« Les progrès rapides de l’IA et d’autres technologies risquent maintenant d’ajouter encore plus de doutes, a annoncé Saadia Zahidi, directrice générale du Forum économique mondial, lors de la présentation du rapport. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une solution claire pour garantir la résilience. Les gouvernements et les entreprises doivent, au moyen d’investissements, soutenir la transition vers les emplois de demain via l’enseignement, la reconversion et des structures de soutien qui peuvent garantir que les individus soient au cœur de l’avenir du travail. »

Alors que les technologies, dont d’automatisation, représentent tout autant des défis que des opportunités sur le marché du travail, les employeurs s’attendent à ce que la plupart d’entre elles contribuent positivement à la création d’emplois. La formation des travailleurs à l’utilisation de l’intelligence artificielle et du Big Data sera par ailleurs une priorité au cours des cinq prochaines années, pour 42 % des entreprises interrogées. Bien d’autres enseignements utiles aux organisations peuvent être tirés du rapport pour initier des changements indispensables. 
 

De nouvelles soft skills incontournables


Voici cinq tendances à prendre en compte dans la stratégie RH, dont certaines vont tout particulièrement intéresser les responsables formation.

●Pensée analytique et créativité, les compétences comportementales les plus importantes.

La pensée analytique est considérée comme une compétence clé aujourd’hui, devant la pensée créative. Suivent la résilience, la flexibilité et l’agilité. Également plébiscitées par les employeurs : la motivation, la curiosité, et la dynamique d’apprentissage tout au long de la vie. Si les aptitudes technologiques sont également mises en avant, la prépondérance des soft skills, comme le démontre également la présence de l’empathie et du leadership dans le top 10, est désormais totalement admise.

● Plus de 40 % du portfolio de compétences des salariés remis en question au cours des cinq prochaines années.

C’est du moins, en moyenne, ce qui ressort des projections des employeurs. Les compétences cognitives des collaborateurs, qui font partie de la famille des soft skills, sont celles qui vont le plus monter en puissance, confirmant l’importance d’aptitudes de résolution de problèmes complexes dans le monde du travail. La créativité est également en plein essor, tout comme les compétences technologiques et l’intelligence socio-émotionnelle. Si aucune famille de compétences ne devrait connaître un important déclin à horizon 2028, certaines risquent néanmoins de connaître un certain repli : les acquis scolaires de base (écriture, lecture, mathématiques), la dextérité manuelle, l’endurance et la précision.

● Six actifs sur dix en attente d’upskilling ou de reskilling d’ici 2028.

Pour rester employables, la majorité des salariés devront être en capacité de suivre des parcours de développement des compétences à la hauteur de la transformation de leur métier. Pourtant, à peine la moitié des actifs auront accès aux opportunités de formation adéquates. Par ailleurs les entreprises attendent un retour sur investissement rapide : deux tiers d’entre elles l’espèrent en un an. Un ROI qui peut prendre différentes formes, de la contribution à la mobilité interne à l’amélioration de la productivité, en passant par l’impact sur le niveau de satisfaction du salarié.

● Les compétences clés, pas toujours au cœur des plans de formation.

On l’a vu, les compétences cognitives sont désormais considérées comme particulièrement importantes. Pourtant, elles ne font pas encore suffisamment l’objet d’une stratégie de développement avec des formations dédiées, contrairement aux compétences liées à l’IA et au Big Data, ou aux compétences sociales et de leadership. Les investissements en formation mettront aussi l’accent sur d’autres thèmes, comme l’expérience utilisateur, le développement durable, ou encore la cybersécurité.

● Le développement des compétences comme réponse à la pénurie de talents.

A horizon 2028, les entreprises anticipent – sans surprise – de fortes difficultés de recrutement. Près d’une sur deux estime que l’évolution professionnelle et la promotion interne sont les leviers à privilégier dans la gestion des talents, tandis que plus d’une sur trois place le reskilling et l’upskilling au cœur de leur stratégie. Par ailleurs l’immense majorité des organisations interrogées comptent investir fortement dans la formation, le digital learning, le coaching et la FEST (formation en situation de travail), considérés comme les piliers d’une démarche de GPEC en phase avec les objectifs business. Les actions de développement des compétences conçues et développées par le service formation devraient monter en puissance, au détriment des achats de formation sur catalogue.



Jérôme Lesage PDG de Place de la formation


Jérôme Lesage
Le blog de la formation



 

 

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Quel est le principal enseignement des projections établies par le Forum économique mondial ?

Le rapport brosse un portrait du futur du travail marqué par différents changements : en particulier la transformation d’environ un emploi sur quatre d’ici cinq ans, et la montée en puissance de l’IA et des autres technologies dans le panel des compétences que les collaborateurs doivent posséder.


Quelles compétences seront particulièrement cruciales d’ici 2028 ?

Les soft skills des employés, et notamment leurs compétences cognitives, occuperont une place de plus en plus importante dans un futur proche, notamment la pensée analytique, la créativité, la flexibilité et l’agilité, la motivation et la curiosité. 


Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à la transformation des métiers ?

D’abord, en offrant à leurs salariés des programmes de formation en phase avec les compétences clés à développer ; en accordant davantage de place aux compétences cognitives dans leur plan de formation ; et en misant sur l’évolution professionnelle et la promotion interne comme leviers prioritaires de gestion des talents.





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