« Il est indispensable d’objectiver l’impact de notre filière sur l’économie et la société françaises »

Ecosystème de la formation – fédération  — 15/05/2023

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Le 5 avril 2023, le Conseil d’administration des Acteurs de la Compétence a élu Christopher Sullivan, directeur général d’ICDI France, à la présidence de la fédération. Sa feuille de route s’annonce chargée : poursuivre la dynamique de rassemblement, de représentation et de promotion des métiers du développement des compétences professionnelles, soutenir l’évolution de tous les segments d’activité de la filière, et enrichir l’offre de services de la fédération pour ses adhérents. Rencontre avec Christopher Sullivan quelques semaines après sa prise de fonction.


Pourquoi avez-vous souhaité candidater à la présidence des Acteurs de la Compétence, ex-Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) ?


J’ai d’abord été adhérent de la fédération, avant d’être administrateur au niveau national, ainsi que membre du bureau en région Sud PACA-Corse, et co-président de la commission Compétences Numériques. J’étais déjà, depuis plusieurs années, très investi chez Les Acteurs de la Compétence. Notre filière et nos métiers sont au carrefour de toutes les transformations économiques, sociales et sociétales du pays. J’ai souhaité renforcer mon engagement pour poursuivre ma contribution à porter ces enjeux majeurs. La présidence de la fédération était donc une nouvelle étape naturelle.

En 2019, la fédération a fait le choix de s’ouvrir à l’ensemble des structures qui contribuent au développement des compétences professionnelles, et favoriser ainsi une filière d’excellence. Je suis fier de ce collectif et du souffle d’innovation qu’il suscite. En tant que dirigeant d’ICDL France, spécialiste de la certification des compétences numériques, je suis le fruit de cette ouverture et de cette dynamique collective de filière.

Pourquoi la digitalisation s'impose comme un must have ?



Comment la fédération entend-elle concrétiser cette ambition de filière d’excellence dédiée à la compétence ?


Tous nos adhérents partagent une même vision de leurs métiers : offrir les conditions pour que chacun trouve sa place dans les mutations économiques, environnementales technologiques et sociales. Nous promouvons des hauts standards de professionnalisme et d’éthique. Être membre des Acteurs de la Compétence, c’est obligatoirement être engagé dans des démarches et labels qualité reconnus qui visent à l’amélioration continue des pratiques. Nous enrichissons notre offre de services à nos adhérents pour répondre aux attentes et besoins de tous les segments d’activité de la compétence que nous représentons. Aujourd’hui, Les Acteurs de la Compétence rassemblent plus de 1 350 membres, dont le cœur reste à 70 % des entreprises dont l’activité de formation est principale. J’aimerais mettre en place, durant les trois ans de mandature, un terrain propice à l’accroissement du nombre d’adhérents dans leur diversité, avec pour objectif d’en accueillir 2 500 d’ici fin de la décennie – ce qui est tout à fait envisageable avec nos outils et services répondant aux besoins des acteurs de la filière.


Quelles sont, aujourd’hui, les principales missions de la fédération ?


La fédération apporte à ses adhérents un service de proximité, pour les accompagner dans le développement de leur activité, dans l’évolution de la réglementation du secteur et dans leur innovation. Nous travaillons à la représentation de notre filière et de nos métiers, et la promotion de dispositifs simplifiés d’accès à la compétence professionnelle pour tous les actifs, notamment auprès des pouvoirs publics. Nous œuvrons aussi à sensibiliser aux compétences, actuelles et futures, nécessaires aux organisations et aux territoires, et à identifier les attentes de ces derniers.


Quels sont les chantiers qui vous attendent lors de votre présidence ?


Notre projet principal concerne la réalisation d’études d’impact de la filière sur l’économie et la société françaises. Aujourd’hui nous manquons encore de données pour objectiver cet impact. Nous devons le mesurer sur différents volets – l’insertion et le maintien dans l’emploi, l’évolution de carrière, les transitions et reconversions, etc. ; l’évaluer également à l’échelle d’un secteur économique, d’une entreprise, en termes de gains de productivité ou de qualité de produit/service. Autant d’indicateurs qui vont nous servir à identifier des leviers d’amélioration. 



Comment comptez-vous réussir à renforcer les relations entre la fédération et les responsables formation ?


Les études d’impact vont y contribuer. Par ailleurs, nous pouvons contribuer à démontrer aux entreprises tous les bénéfices à attendre d’une politique de formation ambitieuse : l’amélioration de la productivité et de la qualité, bien sûr, mais aussi la QVT, le sentiment d’appartenance, la marque employeur, la fidélisation des talents, ou encore la montée en puissance des soft skills face aux compétences métiers.
 
Le rôle de la fédération est aussi de les tenir informés des tendances du marché via différents médias, dont nos podcasts, pour les sensibiliser aux évolutions et les aider à s’en saisir. Les responsables formation sont en attente d’un service de qualité et de proximité, qui peut être apporté notamment par les entreprises de formation membres des Acteurs de la Compétence.

 

 

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Quelles sont les missions des Acteurs de la Compétence ?

Elles portent sur plusieurs volets : l’apport d’un service de proximité aux adhérents, la représentation de la filière et de ses différents métiers, ou encore la sensibilisation aux compétences, actuelles et futures.


De quoi est composée la feuille de route de Christopher Sullivan, qui vient d’être élu la présidence de la fédération ?

Avant tout, la réalisation d’études d’impact de la filière sur l’économie et la société, afin de combler le manque de données disponibles, et mettre à jour des leviers d’amélioration.


En quoi consiste la filière d’excellence dédiée à la compétence, qui fait partie des ambitions de la fédération ?


Il s’agit de répondre aux besoins de l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la formation et de renforcer leur représentativité au sein de la fédération, pour renforcer la diversité des Acteurs de la Compétence en enrichissant l’offre de services aux adhérents.





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